Entre les Africains et le pouvoir colonial la seule relation authentique est un
melange de violence et d'hypocrisie; le reste n'est que mascarade. le colonialisme était
quelque chose beaucoup plus sombre, plus sinister. Dans Une vie de boy, Toundi, Un
jeune Noir élevé par un Père Blanc a pris, l'habitude de tenir un journal. Dans le journal,
il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons où, malgré lui, à la mort du
Père Blanc, il est devenu le boy de l'administrateur des colonies, le "commandant" de
l'endroit. Rien ne lui échappe. Il découvre deux mondes nouveaux, foncièrement
différents, aveuglés par leurs préjugés, et amenés à coexister. Il exprime sa découverte
puis sa révolte concernant les différences et les injustices qui caractérisent ces deux
mondes, celui du Quartier Noir, un village pauvre dans la ville, celui de la Résidence, la
ville blanche. Enfin, Le monde de Toundi s'effondre lorsqu'il découvre que les Blancs se
retournent contre lui. Toundi meurt d'avoir cru qu'il existait une place pour lui aux côtés
des Blancs.
La religion joue un rôle silencieux, mais dominant, dans le roman. Toutefois, on
peut voir indirectement, que la religion de l'Ouest a une influence négative en Afrique,
qui dérange l'équilibre de la culture africaine traditionnelle et serve comme devise entre
les Africians et les Blancs. Ce que beaucoup de personnes du monde blanc courant ne
savent pas c'est que la religion aussi joue un rôle actif et, c'est surtout une méthode de la
ségrégation et la violence. Le roman révèle la vraie face du colonialisme , c'est un
système violent et oppressif qui était crée exclusivement pour le bienfait des blancs, et la
religion qu'ils ont apportée en Afrique n'est pas un changement moral ni une façade de
gentiesse, mais un outil puissant de l'exploitation.
Un élément important du colonialisme était l'ignorance.