Abdelhamid Cherragui, Donia Dowidar, Moustapha Dramane Gano.
Le dépassement de la nation par le régional suit principalement deux voies. La première celle des pan-nationalismes qui visent à élargir la nation en réunissant au sein d’une seule communauté politique des Etats déjà existants, sur la base d’une supposée culture commune, il y avait plusieurs mouvements de ce type dans l’histoire (panslavisme, panarabisme, panturquisme…) mais, s’ils ont parfois réussi à susciter un sentiment d’appartenance commune (l’arabité par exemple) aucun n’a atteint son but ultime et les tentatives les tentatives de construction d’un Etat couvrant l’ensemble de la zone visée ont toutes échoué. La seconde voie, consiste à la construction des institutions régionales en laissant intactes les structures étatiques existantes, la régionalisation est un regroupement d’Etats contigus en vue de coordonner les politiques nationales et de renforcer la coopération. Actuellement, la tendance vers un régionalisme de nature économique ne cesse pas d’augmenter, Union européenne, ALENA, ASIAN, etc. Pour le régionalisme, on a deux grands courants théoriques, le courant commercial qui adoptent les théories de l’intégration commerciale qu’on va tenter de présenter leurs évolutions historiques en essayant d’interpréter les théories standards de l’intégration commerciale et la nouvelle théorie du commerce international, qui est apparu à la fin des années 1970, la branche monétaire qui se repose sur les théories des zones monétaires optimales. Ces dernières correspondent à une phase plus avancée du processus effectivement elle présente la dernière étape avant la phase de l’intégration politique, ce qui explique la récence de cette branche. Pendant les années cinquante, plusieurs tentatives des accords régionaux ont été mises en place sur le plan mondial, notamment l’essaie de créer une grande zone d’intégration en