Depuis le traité de Westphailen, le rôle de la religion s'était réduit à une affaire privée, en d'autres termes , l'Etat ne l'a jamais considéré comme un élément politique.En effet, la politique de l'Etat était toujours centrée autour de leurs intérêts nationaux dans laquelle, la religion n'a jamais réussi à trouver un rôle. Mais l'attentat du 11septembre représente une rupture véritable dans ce fait, car cet enjeu est conçu autour d'une vision à la quelle les chercheurs dans les relations internationals ont accordé peu ou pas d'attention: la religion. En fait,avant cet incident, l'importance de ce phénomène était négigeable dans la politique internationale, cela peut être plus claire par une enquête portant sur quatre grandes revues, selon laquelle sur les1600 articles publiés entre 1980 et 1999, seulement 6 d'entre eux ont pris en compte la religion comme un élément important .A cet egard, “le choc de civilisation” de Samuel Huntington qui portait sur le fait de conflit parmi plusieurs civilisations, définit par la dimension réligieuse, mérite notre attention mais même sa thèse portait sur la civilisation, pas dirctement sur la religion. Mais à la suite du11 septembre, on trouve un tournant dans la politique externe et interne des grandes puissances(surtout dans le cas des Etats-unis) vers la religion. Cela nous incite à repenser le role de celle-ci dans les relations internationales.Nous pouvons donc nous demander, est-ce que la religion sert à quelque chose dans les relations internationales?
Dans ce papier, d'abord je montrerai la place de la religion et l'attitude des théoriciens vers celle-ci dans les relations internationals,ensuite je mettrai l'accent sur la résistence de la religion dans la forme du fondamentalisme sue la scène mondiale, et à la fin j'aborderai la mise en oeuvre de la religion comme un instrument de paix, le “faith based diplomacy” dans le domaine des relations internationales.